Gisèle Roche Galopini
Bourgeois à la campagne
Les domaines avec bastides de Saint-Étienne-les-Orgues
jeudi 9 avril 2015, par
Collection « Un territoire et des hommes ». La collection est publiée en 2010 avec le soutien de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Avec une préface de André de Réparaz.
128 pages, 165 x 230 mm, illustrations en noir et blanc et cahier en couleur des principales bastides de Saint-Étienne-les-Orgues.
ISBN 9782918235002, 20 €
À la fois domaine agricole et villégiature, la bastide est, du 17e au 19e siècle, l’attribut du bourgeois à la campagne. Après l’analyse par André de Réparaz du phénomène des « bastides » en Provence, l’auteur dresse l’inventaire de ce patrimoine architectural sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues en haute Provence.
Des bastides en haute Provence
Les 17e et 19e siècles voient s’affirmer une classe de notables et bourgeois en Provence qui aime afficher son aisance. Des aristocrates à l’époque où Aix est la capitale de la province, relayés après la Révolution par des notables de Marseille, achètent des terres en basse et haute Provence qu’ils font exploiter par des fermiers ou métayers. Leur motivation n’est pas que pécuniaire : en acquérant et entretenant une bastide, ils manifestent aussi un goût pour la campagne et affirment leur singularité en se ménageant un lieu de villégiature, pouvant servir de refuge en temps d’épidémie.
À Saint-Étienne-les-Orgues, en haute Provence, les bastides les plus importantes, – et notamment la plus ancienne d’entre elles, le Truyas – ont d’abord été la propriété des seigneurs avant de passer au cours du 18e siècle aux mains des notables, d’abord issus du village, puis venus de basse Provence. À l’inverse, les bastides plus modestes (Thiès, Vignau, Bel Air…) n’ont jamais appartenu aux seigneurs. Elles se sont développées après la Révolution et ont été achetées par des négociants enrichis.
Après une description du phénomène des « bastides » par André de Réparaz, Gisèle Roche Galopini dresse un inventaire de ce patrimoine architectural méconnu et qui doit être sauvegardé.
Bourgeois à la campagne
Sommaire du dossier de presse
Une brève dans Maisons & décors Méditerranée d’avril-mai 2010
Portrait de Gisèle Roche-Galopini par Jean-Luc Icard dans le magazine ICI (Télé locale Provence) du 22 février au 1er mars 2010
Note de lecture de Marcel F.-X. Emmanuelli, Provence historique, n° 241, juillet-septembre 2010
Note de lecture
Gisèle Roche-Galopini, Bourgeois à la campagne. Les domaines avec bastides de Saint-Étienne-les-Orgues. Forcalquier, éd. C’est-à-dire (coll. Un Territoire et des hommes), 2010, 128 p. Préface du professeur André de Réparaz.
Poursuivant son parcours historique très diversifié, madame Gisèle Roche-Galopini nous offre aujourd’hui cette petite étude sans prétention, mais de qualité, sur un aspect caractéristique de l’agriculture et de l’architecture rurale provençale saisie dans les marges septentrionales de l’ancien comté. Il ne s’agit pas vraiment d’écrire une page d’histoire économique mais plutôt de présenter une structure d’appropriation et d’exploitation des terres à travers les données des actes notariés ou les correspondances principalement. Treize monographies plus ou moins développées se succèdent, respectant un même plan : historique, propriétaires, transformations, modalités de l’exploitation. Des photographies souvent significatives viennent en fin de volume.
En ouverture André de Réparaz propose une synthèse de quinze pages remarquables sur le phénomène des bastides en Provence, dans ses dimensions chronologiques et géographiques.
Marcel F.-X. Emmanuelli, Provence historique, n° 241, juillet-septembre 2010, p. 378-379.
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Un portrait de Gisèle Roche-Galopini
À l’occasion de la sortie de son ouvrage Bourgeois à la campagne. Les domaines avec bastides de Saint-Étienne-les-Orgues, le magazine ICI a suivi l’auteur pour une visite guidée de quelques bastides recensées dans ce livre. Suivez le lien et placez vous à 21"40’ : http://www.tlp.fr/video_view.php?id_video=2825.
Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur le blog de TLP
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Les bastides de Haute-Provence
Une maison de maître, une ferme et ses dépendances : telle est la composition originelle de la bastide en Provence, nom dérivé du latin bastire, qui donna bâtir. L’auteur a choisi le territoire de Saint-Étienne-les-Orgues (Haute-Provence) pour ausculter les formes et les fonctions prises au fil des siècles par une petite quinzaine de ces témoins du patrimoine architectural. À l’usage exclusif des connaisseurs.
Maisons & décors méditerranée, n°217, avril mai 2010.
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Documents joints
- Document (PDF – 479.5 ko)