Vient de paraître
La vallée du Verdon avant le lac
Un paysage et un patrimoine engloutis : Les Salles, Sainte-Croix, Bauduen, Moustiers, Aiguines
jeudi 9 avril 2015, par
Présentation et signatures en présence de Lucette Poncin
— mercredi 22 avril à 18h à La Carline à Forcalquier, avenue des martyrs
— vendredi 24 avril à 10 h à la librairie Caractères libres à Aups, 25 rue Maréchal Foch
— vendredi 24 avril à 17 h à Sainte-Croix, ancienne école,
— samedi 25 avril à la Maison de la presse de Riez, 10 allées Louis Gardiol.
Sous le lac, il y avait un monde, qui demeure inscrit dans la mémoire de ceux qui y ont vécu, travaillé, l’ont admiré dans les photographies, les films qui y ont été tournés, les dessins et les peintures, tel « un musée imaginaire ». Il y avait une rivière, de l’eau vive, torrentielle, qui renversait les ponts, attaquait les berges, menaçait les terres. La mise en eau du barrage en 1973 a réglé ces problèmes. Le lac de Sainte-Croix, plus que de l’énergie, fournit de l’eau, pour alimenter villes et campagnes du littoral marseillais et varois. Sa présence calme s’impose dans un environnement de grande beauté, faisant oublier qu’il est artificiel et de création récente. Car autrefois, un bassin, entre les Grandes et Basses Gorges, s’épanouissait en une débauche de parcelles colorées encadrant la forêt sombre des Iscles. Il formait une entité originale et vivante. Un autre monde que la montagne pastorale des hauteurs d’Aiguines et de Moustiers, que les terres aux cailloux ronds du plateau de Valensole. C’était une oasis où « tout venait », parce que l’eau y abondait. Ses terres étaient travaillées avec soin, ses « salles vertes » aux ramures fraîchement coupées continuaient à accueillir les bals en plein air lors des fêtes patronales. Elle attirait et retenait les amoureux de grands espaces, de plénitude et de joies simples. C’est la longue histoire de ce monde disparu que raconte et montre ce livre.
Documents joints
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